mercredi 16 décembre 2009

Watch Out For "Twonzi" Marketing!



Twitter marketing et pyramide de Ponzi!

La pyramide de Ponzi a été le système utilisé par Bernard Madoff, où les investissements au lieu de générer des profits ne servaient qu'à payer les investisseurs précédents.
 
 Dans les réseaux sociaux, la valeur réside dans l'Attention, bien le plus convoité, particulièrement dès que l'on parle de Social Commerce ou de Social Marketing, et s'obtient en échange de la confiance que l'on accorde à l'émetteur d'un message et de la pertinence de celui-ci.

La confiance que l'on octroie à ses amis est naturellement plus élevée que celle que l'on accorde à l'avis anonyme d'un consommateur et nettement plus forte qu' au chef de produit anonyme d'une marque.
Chaque fois qu'un ami vous recommande un produit ou le critique, il met en jeu la confiance que vous avez en lui,  en échange de l'attention que vous prêtez à son avis.

C'est toute la différence entre le broadcasting publicitaire, par exemple à la télévision et le bouche à oreille entre amis, le "friendcasting".

Toutefois sur les réseaux sociaux, la notion d'amis recouvre des réalités très diverses. Les "amis" sur Facebook, (amis, copains, parents proches ou éloignés, collègues, ex-collègues, relations de travail, amis d'amis, etc...) illustrent cette diversité.
Ils constituent toutefois une communauté  à laquelle je peux attribuer intuitivement des degrés de confiance.

Sur Twitter la situation est différente, le lien entre émetteur d'un message et "follower" étant beaucoup pus distendu la taille du "following"  traduit l'influence voire l'expertise plus que la confiance. La taille du following, le "reach", ne peut se traduire en Attention de la même façon que la confiance entre amis.
La quantité d'Attention dépend en apparence de plus en plus de la taille du "reach", le nombre de "followers". Un follower en retour ne peut prêter suffisamment d'Attention aux tweets s'ils sont trop nombreux.
C'est donc la qualité des tweets qui comptent, mais elle peut crouler sous le nombre.

Dans un article remarquable, paru sur Hypios.com, "Is Twitter a Ponzi Scheme?", la question est posé de savoir si le tweet marketing massif peut emporter Twitter dans une pyramide de Ponzi:

"The Twitter user cycle
You start as a listener. Then you become a broker (you re-tweet) and occasional poster (you tweet). You get more followers, you follow more people. Eventually, you follow so many people that you can’t listen anymore, and you end up only transmitting and not receiving. Sooner or later, this happens to everyone..."

"Le cycle des utilisateurs de Twitter
"Commencez par écouter. Puis devenez un diffuseur (vous re-tweetez) et  de temps à autre, vous émettez un message original. Vous avez de plus en plus de followers et vous suivez de plus en plus de personnes. Vous suivez tant de monde que vous perdez la capacité à les écouter. finalement vous vous contenter d'émettre. tôt ou tard ceci arrive à tous..."
Emportés par la taille du following, votre Attention disparait! Celle de votre audience suit le même processus et l'Attention globale ne peut être maintenue que par l'arrivée de nouveaux utilisateurs.

D'où l'analogie avec le système Madoff, qui serait ici payée par un effondrement de la valeur marketing des marques.

Analyse un peu extrême, mais troublante. Et qui pourrait au fond se produire sur Facebook aussi.....

A voir aussi une présentation sur Slide ShareWhy Twitter Is A Ponzi Scheme?

jeudi 10 décembre 2009

Getting Scientific With Social Media?



Bien que le Social Marketing ne soit encore qu'une pratique émergente, quelques "best practices", quelques leçons clés, se dégagent et doivent absolument être maitrisées par les directions marketing.

Il y avait hier un intéressant Webinar de Dan Zarella, "The Science of Social Media Marketing", organisé par HubSpot.

L'audience est bien sûr, comme pour tous les médias un facteur majeur. Toutefois dans les réseaux sociaux, il y a un facteur plus décisif que la capacité d'une marque ou d'une organisation à atteindre une audience, c'est la capacité à capter l'Attention, (avec un grand A).

Dan Zarella l'exprime très bien:
"With social media the key is not the reach it is the Attention you get because there is lots of infos and everybody has a large reach".

"Avec les Médias Sociaux, la clé n'est plus la capacité d'atteindre une large audience; c'est l'Attention que l'on obtient, parce qu'il y a une immense quantité d'infos disponibles et tout le monde a de larges capacités de diffusion."

Toutefois  l'Attention elle même n'est pas le but ultime du  Social Marketing. L'Attention doit encore conduire à un acte d'achat ou à une volonté de partager l'information et donc de  poursuivre la diffusion.

 Mais quelles sont les motivations qui conduisent au partage sur les réseaux sociaux?
Dan Zarella fournit d'intéressantes réponses en séparant le partage en "one to one" et "one to many".

Dans le premier cas, la pertinence du contenu pour le destinataire est le facteur clé et devance même l'humour.





Dans une démarche "one to many", le facteur clé est devenu logiquement, la pertinence pour l'audience.

Ces deux démarches séparent le FriendCasting d'une part et le FanCasting de l'autre, deux stratégies décisives dans les médias sociaux et  déjà mentionnées sur ce blog.

Peut-on les combiner?

samedi 5 décembre 2009

Going For Groupon's Shiny Coupons!


Chaque jour Groupon propose son "deal of the day". Une offre qui n'est matérialisée que si suffisamment d'acheteurs s'engagent avant l'heure limite.

En cas de réussite, les acheteurs reçoivent dès le lendemain un coupon à imprimer dans leur boite mail. Le terme "Groupon "est d'ailleurs une contraction des mots "groupe" et "coupon"

Le "Collective Buying Power" de Groupon est une forme de Social Commerce qui existe depuis les débuts du e-commerce et que l'on croyait disparue ou en perte de vitesse.

Il n'en est rien! Avec la crise, les comportements d'achats se modifient et les réductions obtenues par l'achat groupé retrouvent tout leur sens.


L'originalité de Groupon est de se présenter comme un acteur local présentant des offres dans 26 villes dont Boston, Chicago, San Francisco,  ce qui implique une réelle implantation locale et des réductions  allant de 40% à 90%.

Selon TechCrunch, Groupon a  par exemple réussi à rassembler 1660 personnes  pour une initiation au Skydiving à Chicago. Il faut dire que le prix avait lui aussi plongé de 229$ à 100$!


C'est de Boston qu'est issu BuyWithMe, le concurrent de Groupon. Le mode d'opération de ces sites de ventes collectives, qui passe par la distribution de coupon favorise l'action locale.

Groupon vient d'être conforté, d'une part en atteignant 1,3M de visiteurs sur le mois d'octobre et d'autre part en augmentant son capital de $30 millions auprès d'Accel Partners et de New Enterprise Associates

lundi 30 novembre 2009

Cartfly, Buzzing Across the Net....


Cartfly est une solution de commerce dans les réseaux sociaux.

Comme son nom l'indique, c'est d'abord un "shopping cart", un panier utilisable et installable sur des sites. Mais à la différence d'autres solutions, Cartfly se présente comme un widget qui peut être installé avec la plus grande facilité.

PC World n'hésite pas à écrire:


Ici le terme important n'est pas seulement "easily",
mais aussi "Share".

Cartfly peut en effet être installé sur toute la constellation du Web 2.0, à commencer par les pages de profils de Facebook, MySpace, Hi5, Blogger, TypePad, WordPress, Friendster,...


Cartfly s'inscrit donc pleinement dans le développement du Social Commerce en ouvrant de nouvelles possibilités de monétisation du Web 2.0, après Page Mage, Nimbit et les storefront de Payvment

Le pari de ces solutions c'est la multiplication rapide de leurs points de vente. et c'est là que les Réseaux Sociaux sont déterminants.

Cartfly mise effectivement sur une  diffusion rapide de son widget et joue avec humour sur cet aspect.




Ils misent aussi sur leur business model, installation et difusion gratuite, commission de 3% sur les ventes. Ainsi que sur le format original et ultra simple des boutiques crées avec le widget, et dont Cartfly assure qu'il en existe déjà des milliers....

         

vendredi 27 novembre 2009

Definitions of Social Commerce: From Customers to Friends...?




Comme beaucoup de nouveaux secteurs d'activité à leurs débuts, le Social Commerce souffre de l'absence d'une définition claire. Plus exactement il y a de nombreuses définitions comme l'a montré Paul Marsden dans son  blog SocialCommerceToday.

 Il en a recensé 17 de 2005 à 2009 et a eu l'excellente idée de les copier toutes dans Wordle, afin de voir les termes qui se détachent. Voici le résultat:



Cet exercice a permis à Paul Madsen de proposer à partir de l'image Wordle sa propre définition (18):

"Social Commerce: A subset of electronic commerce that employs collaborative social media tools to assist in online purchasing and selling.  

"Social Commerce: Un sous ensemble du E-Commerce qui utilise des outils collaboratifs de média sociaux pour l'aide à l'achat et la vente en ligne."


Le Social Commerce est bien sûr définit différemment selon que l'on se place du point de vue des retailers ou des "shoppers"; ou encore si le centre de gravité est le consommateur individuel ou l'ami dans les réseaux sociaux.

 En plaçant ces points de vues sur des axes symétriques, voici un mapping des 18 décisions, qui deviennent 19 en intégrant celle que je propose pour SherPad et qui met l'accent sur le bouche à oreilles, les conversations entre amis et les réseaux sociaux:

" Social Commerce rises through trusted advices in conversations and word-of-mouth among your friends and relations in social networks, blogs and communities, helping to make shopping decisions and transactions"

"Le Social Commerce émerge au-travers de conseils dignes de confiance dans les conversations et le bouche à oreille entre amis et relations dans les réseaux sociaux, les blogs et les communautés, en aidant à prendre les décisions d'achats et de transactions"







Pour chaque définition, les 4 mots-clés les plus pertinents ont été retenus. Il y a une certaine tendance à ce que les définitions les plus récentes se situent vers le haut et intègrent la problématique des réseaux sociaux, des liens entre amis et privilégient le point de vue du "Shopper".

Mais ce n'est pas un mouvement irréversible, comme en témoignent les définitions d'I.B.M. et de Paul Marsden, situées dans la partie inférieure.

 I.B.M:" Social Commerce: Connect and foster active participation with customers to help improve your customer experience… including ratings and reviews, blogs, micro-blogging as well as forums and communities"

" Social Commerce: Connecter et encourager la participation active des clients de façon à améliorer l'expérience de vos clients.... en utilisant les "ratings" et "reviews", les blogs, le micro-blogging et aussi les forums et les communautés"


Une différence de point de vue manifeste, sinon une opposition, existe entre la définition de Bazaarvoice, société leader sur le segment du consumer review et la définition de Paul Dunay


Bazaarvoice:
"Social commerce: Strategy of connecting customers to customers online and leveraging those connections for commercial purpose "

"Social commerce: Une stratégie qui consiste à mettre en relation les clients online et à utiliser l'influence de ces connections dans un but commercial"



Paul Dunay:
"Social commerce: Working with or using your social graph, which is defined as your followers or your friends, and allowing them to help you make buying decisions."

"Social commerce: Travailler avec ou en utilisant votre graphe social, qui est défini comme vos "followers" et vos amis, et leur permettre de vous aider dans vos décisions d'achat"

Le Social Commerce va-t-il se développer selon ces deux perspectives différentes ou se conjuguent-t-elles?

samedi 21 novembre 2009

The Rise of the F Words, Feeds, Fans, Friends & Followers,

Quand le E-Marketing devient social, les règles changent, apprenez donc les mots en "F"!

Le Social Marketing pourrait tout aussi bien se nommer le F-Marketing.

En 2010 la plupart de marques disposeront d'une présence sur les réseaux sociaux ou seront sur le point de le faire.
L'audience des réseaux et des sites communautaires leur permettra d'atteindre plus de 70% des internautes mondiaux, (projection à partir d'Alexa.com; sans compter YouTube, Flickr  et autres sites de partage)


 Le Social Marketing vu avec Wordle

Mais la présence des marques sur cs réseaux n'aura de sens qu'à condition d'apprendre les nouvelles règles du Social Marketing, la grammaire des mots en F, Feeds, Fans, FriendsFollowers et leurs composés.

Nombre d'entre-elles sont déjà bien connues. Ainsi rien ne sert à une marque de créer une Fan Page, si elle ne communique pas des informations et des offres exclusives à ses fans. Appelons cette diffusion d'un nouveau genre le "Fancasting".

Les relations très particulières qui rassemblent des marques et leurs Fans, sont très différentes de celles qui unissent des "Friends" au sens des réseaux sociaux. La plupart des gens ne veulent pas de relations d'amitié avec leurs marques favorites.

Ils veulent de l'expertise, des informations, des offres exclusives, une influence en retour sur les produits de la marque. Bref ils veulent une relation culturelle.

Au contraire les "Friends" forment des entités virales par excellence, avec une relation essentielle l'amitié.

En ce sens le Social Marketing a deux dimensions bien distinctes le "Fancasting" et le "Friendcasting".
Le premier est centré sur les marques, "Brandcentric" et le second dépend des relations entre amis, il est "Friendcentric"

Dans les deux cas le social marketing s'efforce par des moyens différents de développer l'image des marques et les offres de produits. Mais dans le "Fancasting" la marque est à l'origine du message et constitue l'un des deux pôles, les Fans étant le second.


Dans le "Friendcasting", la marque est le message ou plutôt la conversation. On sait que sur Twitter les marques sont le sujet de 20% des Tweets.
Twitter justement, à la différence de Facebook, crée une catégorie nouvelle les "Followers". Le nombre de "Followers" est différent de celui des "Friends". Ici les relations d'amitiés ne sont pas symétriques.
Suivre quelqu'un sur le réseau de micro-blogging est une démarche déclarative et non pas élective, comme pour un ami sur Facebook ou une connexion sur Linked'in.

La distinction est importante, les "Followers" de Twitter sont ils semblables aux "Fans" de Facebook?

Pas tout à fait! Les relations avec des "Followers" sont basées sur des "feeds" réguliers et comme l'on suit d'abord des individus, avant de suivre des marques, la dimension d'émotion voire de dévotion qui existe sur les Fan page est nettement moins présente sur Twitter.

La distinction subsiste sur Twitter entre le "Fancasting" et le "Friendcasting", mais par l'inter-médiation des "Followers", le passage de l'un à l'autre est beaucoup plus aisé. La pratique du RT (retweet) et la capacité d'organisation des #hashtags donne aux Followers une puissance d'expression unique.

La constitution d'un puissant Following est donc pour une marque un objectif majeur. Mais les "Followers" constituent des groupes virtuels par excellence. La qualité des "Feeds" qui les rassemble est essentielle, l'autorité et l'influence de la marque en dépendent.

Sur Twitter, les Followers sont les groupes qui cristallisent et diffusent le bouche à oreille, objectif du marketing social.
Sur Facebook, les réseaux d'amis génèrent des conversations. Ce mot est devenu  le sacré Graal  du Social Marketing . Les conversations donnent de l'ampleur au bouche à oreille et l'étoffe. Surtout les conversations sont des actes encore plus créatifs et sociaux que la propagation du bouche à oreille.

Plus incontrôlables aussi!

lundi 16 novembre 2009

Hey Brand Marketers, Do You Have a Good Gaming Strategy?

Les responsables marketing des grandes marques doivent-ils avoir une stratégie adaptée au segment des jeux?

C'est la question logique qui découle de la passion des applications de jeux qui saisit Facebook, ainsi que de l'explosion du marché des biens virtuels qui atteint aussi désormais l'IPhone et Twitter.


Classement des applications sur Facebook

Deux chiffres illustrent cette situation:
  • Les trois premiers éditeurs d'application sur Facebook, que sont, Zynga, Playfish et Rock You totalisent 285 millions d'utilisateurs actifs par mois.
  • Le marché des biens virtuels aux États-Unis atteint cette année 1,2 milliards de dollar
 Sur l'IPhone, les  éditeurs pourront désormais vendre des biens virtuels depuis les applications gratuites. Si l'on rappelle que les biens virtuels n'étaient pas commercialisables sur l'IPhone avant l'OS 3 et seulement à partir d'applications payantes, c'est une évolution spectaculaire qui est en cours sur le marché des jeux et des applications mobiles.

Ce marché va se monétiser désormais non seulement par la vente des applications, (à des prix très modestes) et par la publicité, mais aussi par la ventes de biens virtuels, dans les applications gratuites.
Il y a  donc un énorme potentiel de croissance pour les biens virtuels sur les trois ans qui viennent.

Quant à Facebook le succès impressionnant des éditeurs de Social games bouleverse tout le marché du jeu vidéo.
Ainsi Electronic Arts le leader du marché, pourtant en difficulté sur ses segments traditionnels, vient d'acquérir PlayFish pour une somme  de 400 millions de dollars, compte tenu des Earn outs.

Or les Social games de Zynga, Playfish etc... sont devenus d'importants diffuseurs de publicité dites advergaming et vendent aussi des biens virtuels.

La stratégie marketing des marques sur les réseaux sociaux doit donc tenir compte de facteurs nouveaux, tels que le classement M.A.U. (Monthly Active Users) des principales applications de jeux, ainsi que de leurs positionnement.


  (acheter de l'espace sur Mafia Wars ou FarmVille, tout un débat...)

Ou encore de la transformation de leurs marques et produits emblématiques en biens virtuels et de leur sociabilité, comme en témoigne l'exemple déjà cité des Chocolats Godiva.

A l'intersection de Facebook et de l'IPhone, de l'advergaming et des biens virtuels pourrait bien se trouver le sweetspot du marketing.  C'est la conclusion logique que l'on peut tirer de la dernière conférence annuelle Mary Meeker, célèbre analyste des technologies pour Morgan Stanley:





Il y a donc du pain sur la planche pour les directeurs marketing qui souhaitent relever le défi des médias sociaux.
Mais peut-être est-ce plus fun?


vendredi 13 novembre 2009

Social Commerce on Facebook, Uh! How Many Storefronts?

Des magasins Storefront s'installent sur Facebook!

De quoi s'agit-il?

Payvment est un fournisseur de solutions d'E-commerce qui a eu la bonne idée de proposer une application intégrée à Facebook et nommée Storefront qui permet aux sites d'E-commerce (retailers) d'installer des boutiques sur Facebook.



La force de Storefront est de pouvoir s'installer sur n'importe quelle fan page et donc de permettre aux "e-tailers" de disposer d'une solution pour commercialiser leurs produits à partir de leurs Fan pages.

Les fan pages s'imposent donc comme le point de passage du Social  Commerce, comme j'ai eu l'occasion de le mentionner pour la solution Nimbit dédiée à la musique. elles permettent en effet d'intégrer le commerce dans une optique de "fancasting".

Mais Storefront va plus loin et permet de mettre en commun les offres des differents e-tailers en les mutualisant.



Storefront, à suivre de près confirme que le Social Commerce s'accélère et se tourne "inside Facebook"

La solution de Payvment  n'est d'ailleurs pas incompatible avec une integration via Facebook Connect sur le site web des E-tailers.

Toutefois Storefront en mutualisant les offres des marchants va peut-être plus loin que ne le souhaite les retailers......

Quant aux marques vont-elles êtres dépassées par les E-tailers, alors qu'elle sont les premières sources de fan pages?
A suivre en mesurant au nombre de Storefront déployés sur Facebook, le succès de cette remarquable initiative.

mercredi 11 novembre 2009

What's in a (Things)Box?


Oui qu'est-de qu'il y a au fond de la ThingsBox, cette nouvelle application sur Facebook?


ThingsBox permet de sélectionner des objets achetés récemment, ou que l'on souhaite se procurer et de donner  son avis ou solliciter celui de ses amis.

On touche à un des composants essentiels du Social Commerce, obtenir des avis fiables avant d'acheter.

Remarquable sur ThingsBox, l'integration dans Facebook et l'interaction entre l'utilisation de l'application et la publication sur les murs qui permet aux avis de se propager.


La ThingsBox elle-même est divisée en 3 parties. Une "HaveBox", une WishBox et une réservée aux "Undecided".


Cette répartition autorise des interaction subtiles entre amis. J'insère dans ma HaveBox des produits que j'ai, et les livre aux commentaires par leur publication sur mon mur ou en interrogeant directement certains amis.
Je peux aussi les interroger sur le contenu de mon  "Undecided Box", mais je les sollicite aussi pour des cadeaux dans la WishBox, sinon à quoi bon les amis.....



A en juger par la liste de produits suggérés par ThingsBox, cette application semble se spécialiser dans l'électronique, portables, appareils photos, télephones,... et propose de les acheter sur Amazon.

Un modèle économique d'affiliation est-il suffisant pour ThingsBox?

vendredi 30 octobre 2009

Is Your Brand "Direct To Fans"? the Nimbit Way!

Votre marque vend-t-elle directement à ses fans? L'exemple Nimbit!


Les réseaux sociaux établissent de nouvelles relations entre les marques et leurs clients. Particulièrement un type de clients, les fans.

Là, où dans le monde d'avant les réseaux sociaux, les afficionados semblaient des clients acquis d'avance, la réalité est désormais différente.

Toujours pleins de ferveur les amateurs des marques ou des artistes, sont devenus des fans organisés trouvant par exemple dans les fan pages de Facebook des lieux d'information de rencontres, de commentaires et d'actions adaptés.

Des nouveaux réseaux de commercialisation sont sur le point d'apparaître.

C'est ce que veut faire Nimbit dans le domaine de la musique!





La proposition de Nimbit est simple. Établir sur chaque fan page d'artiste une boutique Nimbit, intitulée "My Store" et susceptible de vendre aussi bien de la musique que des tickets de concerts ou des T-shirts, ...etc!
Bref tout le "Music & Merch", de la musique au merchandising qui peut intéresser les fan's.

 Et de nombreux artistes ou labels indépendants adoptent l'offre de Nimbit.

Citons par exemple le folkeux Ellis Paul dont le futur album est déjà disponible pour ses fan's sur sa fan page   ou le London Symphony Orchestra qui dispose d'une fan page et d'une boutique Nimbit dédiée.

Le "music business" ne cesse de nous surprendre. D'un côté l'attitude encore très figée des majors et de l'autre l'inventivité des ITunes, Deezer, Spotify et désormais Nimbit.

Qu'est-ce que Nimbit apporte de plus qu'ITunes?

Le lien direct avec les fan's, que l'on pourrait appeler Fancasting, par opposition au Broadcasting.
Louis Vuitton en avait donné un exemple récemment avec son défilé en exclusivité sur sa fan page.

En proposant de commercialiser le "Music and Merch", Nimbit va un pas plus loin!


dimanche 25 octobre 2009

Brands Billed in the Blogosphere!


 Les marques investissent-elles les blogs?

 Ce serait cohérent avec l'influence croissante des bloggers et le mouvement des marques vers le Social Marketing. On oublie parfois compte tenu de leur nature disséminée, que les Blogs sont un des plus dynamiques médias sociaux.

Le Social Media Counts de Gary Hayes, qui affiche en temps réel l'évolution des médias sociaux, indique par exemple qu'en une minute, 630 nouveaux posts sont publiés sur des blogs pour 2806 nouveaux tweets.
Soit un ration de 1 à 4,5. les posts étant beaucoup plus denses que les tweets, ce ratio est très positif pour les blogs.


Technorati, le célèbre moteur de recherche pour les blogs publie annuellement un State of the Blogosphere qui analyse aussi l'activité économique sur les blogs.

Les responsables marketing admettent de plus en plus que les  bloggers créent des contenus de grande qualité et attirent des audiences croissantes et fidèles.

L'étude 2008 montrait déjà qu'un fort pourcentage des bloggers monétisent leurs sites en utilisant différents moyens:



 Le revenu moyen généré par les blogs était de 6000$, et 1% des blogs réalisaient un chiffre d'affaires de plus de 200 000$!

L'étude 2009 qui vient d'être publiée par Technorati, indique qu'une grande majorité de bloggers monétisent leurs sites ou souhaitent le faire.




Cependant la variété des moyens caractérise la monétisation des blogs:



La publicité n'est donc pas la seule voie offerte aux bloggers. Le graphique ci-dessous souligne l'influence reconnue aux bloggers comme leaders d'opinion:


Cette réalité ne peut que précéder un investissement renforcé des marques sur les blogs.
D'autant que les posts mentionnent souvent des marques. 70% des bloggers affirment parler de marques.
Technorati, classant les bloggers selon plusieurs catégories (hobbysts, part-timers, self-employed et corporates) révèle les motivations suivantes:




Proportions et situations déjà évoquées pour Twitter  et qui soulignent l'importance pour les marques de considérer l'influence des blogs.
Parmi les bloggers qui parlent de marques ou produits, 47% d'entre eux le font sur une base mensuelle.

C'est dans ce contexte que la F.T.C (Federal Trade Commission) dont la mission est de protéger les consommateurs Américains, a décidé que les bloggers devraient à partir du 4 décembre révéler les revenus publicitaires ou promotionnels obtenus par leurs blogs.

Mais cette décision en apparence positive puisqu'elle implique une plus grande transparence, est-elle applicable?

L'obligation de révéler toutes "connections matérielles" entre des marques et des blog risque de concerner aussi les exemplaires de presse obtenus pour en faire la critique. Une obligation à laquelle ne sont pourtant pas astreints les médias traditionnel.

Devant les protestations, relayées ce week-end par l'influent chroniqueur L. Gordon Crovitz du Wall Street Journal, il est possible que la FTC fasse au moins partiellement machine arrière.
En effet cette décision de la FTC étant susceptible d'être étendue aux tweets ou aux updates sur Facebook, Gordon Crovitz interroge?

"There are also practical objections. For example, if you get a free copy of a book and then post a comment about it on Twitter, how many of the permitted 140 characters must be dedicated to the disclosure? Do employees of a company have to disclose the fact of their employment every time they comment on its products through their personal Facebook accounts?"

  "Objections pratiques, si vous obtenez un exemplaire gratuit d'un livre et que vous le tweetez, combien de signes sur votre maximum de 140 doit être consacré à informer le public (de votre relation à l'éditeur)? Et est-ce que les employés d'une société doivent mentionner le fait qu'ils sont salariés de la dite société chaque fois qu'ils parlent sur leur mur Facebook d'un produit de leur société?"



A trop vouloir réguler le Social Commerce, les gouvernements peuvent-ils devenir anti sociaux?

jeudi 22 octobre 2009

Social Search is Coming! Are Your Brands Ready?

Le "Social search" arrive, Les marques sont-elles prêtes pour ce bouleversement?


Microsoft vient d'annoncer que son moteur de recherche Bing allait prochainement pouvoir effectuer des recherches sur les tweets des utilisateurs de Twitter et les updates de ceux de Facebook.

Si Facebook doit d'abord permettre à ses membres de décider lesquels de leurs updates ils veulent ouvrir aux moteurs de recherche,  Google a immédiatement annoncé un accord similaire avec Twitter.

Dès que cela sera en place, d'ici quelques mois, nous serons entré dans l'ère du "Social search".

Une révolution majeure qui va avoir plusieurs conséquences:
  • Une masse d'informations supplémentaires va devenir disponible et il faut espérer que les moteurs de recherches trouveront une façon efficace de les présenter.
  • L'audience de Facebook et Twitter, va croître significativement en bénéficiant d'un trafic en provenance de Bing et Google.
  • Le bouche à oreilles sur les produits et les marques, média jusqu' alors largement masqué, va acquérir une visibilité considérable.
  • Ce bouche à oreilles sera "hiérarchisé" selon l'autorité de ses émetteurs. Ce qui correspond parfaitement avec la nouvelle fonction de Twitter qui permet la création de listes thématiques.
  • Le Social marketing et le Social commerce vont connaître un essor significatif, car il deviendra essentiel pour les marques de tenir compte du bouche à oreilles.
  • Finalement, le pouvoir pourrait glisser peu à peu des responsables marketing vers les consommateurs devenus des commentateurs et vers les plus experts et les plus reconnus d'entre-eux.

lundi 19 octobre 2009

EBay, With a Little Help From My Friends (The Page Mage Solution)

EBay diffusé à mes amis, la solution Page Mage.

Parlez de Social Commerce à vos amis et ils vous rétorqueront, EBay. A juste titre, puisque le site d'enchères est le référent du shopping social.

Mais EBay est à son tour impacté par l'essor des réseaux sociaux et leur plus grande convivialité. La vente par enchères à la EBay, ne risque-t-elle pas de glisser vers les réseaux sociaux où les internautes passent de plus en plus la majeure partie de leur temps?

C'est ici qu'intervient Page Mage une solution de création de templates pour EBay, qui permet des pages de ventes enrichies par des vidéos, des slideshows ou encore des pop ups.


Mais Page Mage va désormais plus loin et incorpore désormais une fonction "Share" qui  permet d'afficher une page sur Blogger, Facebook, MySpace ou LiveJournal.



Comme l'indique, Eric Scifres, CEO de Page Mage.
"By sharing the listing where people are congregating, a listing's visibility grows exponentially."

"En partageant leurs offres de ventes là où les gens se rassemblent, la visibilité croit exponentiellement."


Sur Facebook par exemple vos offres EBay apparaîtront sur votre "Wall", ce qui permet à vos amis de laisser des commentaires ou de partager à leur tour votre offre avec leurs amis.

Si la transaction s'effectue toujours sur Ebay,  la solution proposée par Page Mage s'inscrit à l'opposé de Facebook Connect en insérant les offres dans les réseaux sociaux. Une nouvelle tendance?



vendredi 16 octobre 2009

Pepsi "Amp Up" : The Social Excuse Way & The Bad Buzz Strategy

Pepsi apprend à s'excuser "socialement" auprès des femmes,  tout en se la jouant buzz macho!

Exercice difficile ou calcul prémédité, pour promouvoir ses boissons énergisantes Amp Energy, Pepsi a pris l'initiative de développer une App pour Iphone intitulée "Amp Up, Before you Score" qui implique de "classer" les femmes de rencontre en 24 catégories et d'obtenir des "informations" et des stratégies pour les séduire.

Stéréotypes et caricatures mais, selon Pepsi,  en phase avec le public masculin des boissons Amp Energy!

Voire, car il n'est pas certain que ce public se reconnaisse dans une vision simpliste de la séduction, qui consiste à  faire semblant de partager des centres interêts, en ayant des réparties adaptées, fournies par l'application, qui elle-même les cherche sur Wikipedia ou Twitter.

Le public d'Amp Energy serait-il assimilable à Pat Healy dans ler film Mary à Tout Prix! (There's Something About Mary)!

Pire, si on lit la présentation d'Amp Up Before You Score , telle qu'elle est sur l'App store:

"Here’s how it works:

1. Identify Her Type
Got your eye on a girl, and aren’t sure how to get started? Pick out her profile, flip the card, and study up quick with a cheatsheet on the stuff she’s into, with lists, links and some surefire opening lines. (Surefire to what, we won’t say.)

2. Keep a List
Get lucky? Add her to your Brag List. You can include a name, date and whatever details you remember.

3. Brag
You got it? Flaunt it. Keep your buddies in the loop on email, Facebook or Twitter."


Toujours dans la finesse Amp Up inclut donc un peu  élégant "After you Score"!



Or le succès n'a pas été franchement au rendez-vous, l'App lancée au milieu de l'été  a vite plafonnée vers la 1400e place des App gratuites dans le classement tenu par Möbclix.

Et celà jusqu'à ce qu' un "bad tweet!" féminin émerge peu à peu sur Twitter et déclanche des articles de presse très négatif comme celui du Wall Street Journal le 13 octobre sous-titré,  
"
Looking for obnoxious chauvinism? There’s an app for that."
"Vous voulez trouver du chauvinisme masculin? Il y a même une App pour ça!"

Et voilà Pepsi avec un vrai problème d'image de marque.


Car si Amp Up se met à cartonner en passant en deux jours à la 8e place des téléchargements gratuits,
le résultat est-il positif pour Amp Energy et pour Pepsi?






Oui estiment certains, l'association d'un energy drink, à de la drague, du machisme et de l'excitation, tout cela relève d'une stratégie bien connue du "bad buzz", adaptée à ce type de produit.


Oui mais, car la statégie du bad buzz doit tenir compte de l'existence des réseaux sociaux et de leur capacité d'impacter la réputation des marques.

Pour Seth Godin, blogger réputé et auteur de Tribes,

" Pepsi is learning a valuable lesson in social media marketing the hard way,  for too long advertisers and marketers thought it was okay to treat women as objects to sell something. The difference between now and then is [general public] now has a platform to complain about it. This is a symptom of platform shifting. Pepsi’s not the only brand that’s going to have to learn the lesson.”

"Pepsi est en train d'apprendre une leçon importante de Social Marketing à ses dépens. Depuis trop longtemps les publicitaires et els responsables marketing ont cru que c'était sans conséquence de traiter les femmes comme des objets pour vendre des produits.
La différence est désormais que le public dispose de platformes sociales pour protester. C'est le symbole d'un changement profond. Pepsi n'est pas la seule marque qui va devoir en tirer les conséquences."


Ce changement "citoyen" implique que les règles du "buzz marketing" ont changé! Celui-ci était un moyen d'aider au lancement d'un produit en permettant à un buzz, insufflé par une action de communication de se développer, avant ou autour du lancement d'un produit.

Mais le buzz était par définition incontrôlé et informe. A l'heure des réseaux sociaux, le buzz ne peut éviter ni de prendre la forme d'une conversation globale,  ni le contrôle que les utilisateurs des réseaux exercent au travers de cette conversation sur la valeur et l'authenticité des messages marketing.

Donc si Amp Energy aurait pu se satisfaire de ce "bad buzz" transgressif auprès de sa cible  et du succès croissant de l'App sur Iphone, la marque court aussi le risque d'une dégradation de son image et d'une réduction de son terrain à cet aspect transgressif.

Le risque est grand d'autant qu'Amp Energy communique largement sur le sport, y compris en mettant en avant des femmes.





Donc Amp Energy essaie de corriger le tir en présentant des excuses.







Et là le résultat est aussi catastrophique car Amp Energy s'excuse sans retirer Amp Up de l'App store.
A nouveau c'est un manque total d'authenticité qui ne passe pas inaperçu.


Mais pire regardez le bas du message d'excuse. Amp Energy propose aux utilisateurs de Twitter d'envoyer leurs commentaires sur un hashtag spécifique #pepsifail.

Derrière l'apparente bonne idée d'ouvrir sur twitter un canal spécifique, Amp Energy implique allègrement la marque Pepsi, dont le positionnement plus familial est  bien éloigné d'Amp Energy.


" The Amp brand Twitter feed has only 1,000 followers, compared to about 15,000 for Pepsi, almost 18,000 for Mtn Dew and nearly 5,000 for PepsiCo....
The tag, along with the re-tweets, seem to unnecessarily associate Pepsi and Mtn Dew, two of the company's largest brands, with a heated and potentially damaging debate. Ostensibly, those who have a problem with the app are not Amp's core customers, after all. 

But now that Pepsi, Mtn Dew and Pepsi corporate have attached themselves to the debacle, the problem appears much larger, as those brands and, indeed, the entire company may appear insensitive to women. For example, many of the tweets commenting on the app have bypassed the Amp brand entirely and are instead assigning the apology, the app and their distaste to Pepsi." 

"Alors que sur Twitter, Amp Energy n'a que 1000 followers, comparé au 15000 de Pepsi, au presque 18 000 de Mountain Dew (une autre marque de Pepsi) et aux presque 500 de Pepsico, le tag (#pepsifail) entrainant de nombreux "retweets"  associe sans nécessité Pepsi et Mountain Dew, les deux marques les plus fortes de Pepsi a un débat potentiellement très dangereux.

De toute évidence ce n'est pas le coeur de cible d'Amp Energy qui a le plus de problème avec l'App Amp Up.
 Mais désormais le problème s'est élargi. Ces marques et toute la société Pepsi court le risque d'apparaitre insensible aux femmes. ainsi de nombreux tweets ne sont plus dirigés contre Amp Energy mais expriment  directement leur rejet de Pepsi."

 

De telle sorte que le blog New Fiction  peut titrer:


Bad Buzz ou Social Reputation, Pepsi doit choisir.......

mercredi 14 octobre 2009

When BusinessWeek Top 100 Best Brands, Go Social


 Quand le Social Marketing impacte la valeur des marques!


WetPaint, un site communautaire et une société de consulting startégique, l'Altimeter Group ont réalisé une étude  extreememnt inétressante (et téléchargeable)  à partir de la base de données en ligne Engagement db  qui mesure le marketing social des marques.

Ils ont réalisé un classement qui prend en compte les différentes formes d'intervention des marques sur les médias sociaux et communautaires.

Ce classement a porté sur les 100 marques classées annuellement par "BusinessWeek / InterbrandBest Global Brands 2008"

Les médias et outils sociaux considérés ont été:
  • Les blogs
  • Les réseaux sociaux et communautés de marques
  • Les réseaux sociaux externes (Facebook, Linked'in, MySpace....)
  • Twitter
  • Les forums de discussion
  • Les sites communautaires de photos et de vidéo (Flickr, YouTube,....)
  • Les wikis
  • Les sites de rating et de tagging


 Le classement a été réalisé en prenant en compte le nombre de médias utilisés, ainsi que le niveau de participation sur ces médias, en utilisant des critères spécifiques à chacun de ces médias.
Il permet de  dégager 4 typologies d'interventions sur les medias sociaux:

  • Les "Mavens" (connaisseurs) qui sont présents sur plus de 6 types de médias sociaux de façon intense. Les marques typiques de cette catégorie sont notamment Starbucks, Google, Dell, ou encore SAP et Accenture,....) Elles dominent le classement.
  • Les "Butterflies" (papillons) qui sont aussi présentes de façon très diversifiées, mais leur implication est pour l'instant plus faible comme American Express ou Hyundaï.
  • Les "Selectives" comme H&M ou Philips sont très impliquées sur un nombre restreint de medias sociaux
  • Enfin les "Wallflowers" (timides) comme McDonald ou BP qui sont globalement en retard.



Extrait du classement (Top 40)

Il n'est pas surprenant de trouver en tête de ce classement Starbucks, en tête des Fan Pages de marques  sur Facebook et dont l'influence et la présence sur Twitter sont élevés. Starbucks qui est un "lieu de vie" dans le monde physique est aussi un réseau de relations sociales sur Internet.

L'étude  de WetPaint et Altmeter Group est aussi très intéressante en ce qu'elle trouve une corrélation entre le niveau d'intervention en Social Marketing et les performances performances financières des sociétés étudiées, tels qu'elles sont publiées par Yahoo Finance ou Marketwatch.

Comme l'indique les auteurs de l'étude, Ben Elowitz, CEO de Wetpaint et Charlene Li, partner de l'Altmeter Group,

 "While much has been written questioning the value of social media, this
landmark study has found that the most valuable brands in the world are experiencing a direct
correlation between top financial performance and deep social media engagement. The relationship is
apparent and significant: socially engaged companies are in fact more financially successful."


"Alors qu'existent de nombreux questionnements sur la valeur des médias sociaux, l'étude indique que pour les marques les plus fortes dans le monde, il existe une corrélation entre leurs performances financières et leur niveau d'engagement dans les médias sociaux. Cette relation est claire: les marques les plus impliquées dans les médias sociaux réussissent mieux sur le plan financier"  

Alors qu'il n'existe pas de données chiffrées permettant de déterminer la relation de cause à effet entre l'engagement sur les médias sociaux et les résultats financiers, il est possible pour les auteurs de l'étude  d'expliquer cette relation:


"Social media engagement and financial success work together to perpetuate a healthy business cycle: a customer oriented mindset stemming from deep social interaction allows a company to identify and meet customer needs in the marketplace, generating superior profits. The financial success of the
company, in turn, allows further investment in engagement to build even better customer knowledge, thereby creating even more profi ts — and the cycle continues."


"L'implication dans les medias sociaux et les résultats financiers se combinent pour prolonger un cycle vertueux: Une entreprise tournée vers ses consommateurs avec des interactions sociales profondes peut identifier les besoins de ses clients et y répondre en générant ainsi des profits plus élevés. Ces succès financiers, à leur tour permettent d'approfondir la relation sociale avec les clients et de prolonger le cycle en l'améliorant."


Le Social Marketing  serait ainsi la nouvelle façon d'appliquer le concept éprouvé d'une entreprise tournée d'abord vers ses clients.

Et dans la mesure où le Social Marketing prend un importance de plus en plus grande du fait de  la croissance des médias sociaux, les marques qui s'impliquent dans ces médias devraient à terme supplanter les marques qui s'en abstiennent.


La hiérarchie des marques va-t-elle être bouleversée par les medias sociaux? Des mouvement sont sans doute en cours, c'est ce qu'indique le graphique ci-dessous réalisé par SherPad en rapportant le classement Engagement db de l'étude au classement "BusinessWeek / InterbrandBest Global Brands 2008"





 Ci-dessus, Top 25 Engagement DB, (échelle jaune verticale), axe horizontal (gain ou perte de positions par rapport au classement Business Week)

Cette partie est dominée par les sociétés de technologies. On note même la présence d'entreprises BtoB comme SAP, Accenture ou Oracle, à côté de Google, Amazon, EBay, Dell ou Blackberry. Toutes, cependant sont dépassées par Strabucks.
Toyota ne progresse pas, mais est la première marque de voitures.



  Ci-dessus, Top 26 - 50  Engagement DB, (échelle jaune verticale), axe horizontal (gain ou perte de positions par rapport au classement Business Week)

Cette partie regroupe les plus engagées en Social Marketing des entreprises de biens de consommation. Nintendo pour les jeux, Panasonic pour les biens électroniques, Gucci pour la mode. 

Pizza Hut s'inscrit dans la logique de Starbucks. Avec le surprenant Lexus pour les voitures, le groupe Toyota est le plus "engagé". 

Coca-Cola marque n°1 du classement Business Week perd 49 places dans le classement Engagement Db, malgré un effort sur Facebook et Twitter qui finira sans doute par inverser la tendance.





  Ci-dessus, Top 51 to 100   Engagement DB, (échelle jaune verticale), axe horizontal (gain ou perte de positions par rapport au classement Business Week)



Cette dernière partie du classement est divisée en deux blocs:

Les marques qui progressent. Plusieurs sont du secteur de la mode, Prada, Hermès, Rolex, Cartier, Armani, Tiffany. On sait que ce secteur est très en pointe sur Facebook. Également présent les vins et spiritueux, Moet & Chandon, Smirnoff illustent le caractère festif et social des réseaux....sociaux!

Les marques qui chutent. Nombreuses, dans l'année qui vient de s'écouler, sont sans surprise des banques, Morgan Stanley, HSBC, Goldman Sachs, Merril Lynch, JP Morgan.

Les marques de voitures allemandes, Mercedes Benz, BMW, Porsche, VW sont à l'inverse des Japonaises dans une spirale négative.

Parmi les biens de consommation alimentaires ou courants Marlboro, Budweiser, Gillette, Kellog's, Heinz, Wrigley's, Danone sont loins des scores réalisés par Nestlé, Nescafé, Nivéa.

Enfin Louis Vuitton chute considérablement, mais tournant radical sans doute, LV s'est depuis relancé en organisant son défilé de Paris en exclusivité pour ses fans sur Facebook.
















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