Les responsables marketing des grandes marques doivent-ils avoir une stratégie adaptée au segment des jeux?
C'est la question logique qui découle de la passion des applications de jeux qui saisit Facebook, ainsi que de l'explosion du marché des biens virtuels qui atteint aussi désormais l'IPhone et Twitter.
Classement des applications sur Facebook
Deux chiffres illustrent cette situation:
- Les trois premiers éditeurs d'application sur Facebook, que sont, Zynga, Playfish et Rock You totalisent 285 millions d'utilisateurs actifs par mois.
- Le marché des biens virtuels aux États-Unis atteint cette année 1,2 milliards de dollar
Sur l'IPhone, les éditeurs pourront désormais vendre des biens virtuels depuis les applications gratuites. Si l'on rappelle que les biens virtuels n'étaient pas commercialisables sur l'IPhone avant l'OS 3 et seulement à partir d'applications payantes, c'est une évolution spectaculaire qui est en cours sur le marché des jeux et des applications mobiles.
Ce marché va se monétiser désormais non seulement par la vente des applications, (à des prix très modestes) et par la publicité, mais aussi par la ventes de biens virtuels, dans les applications gratuites.
Il y a donc un énorme potentiel de croissance pour les biens virtuels sur les trois ans qui viennent.
Quant à Facebook le succès impressionnant des éditeurs de Social games bouleverse tout le marché du jeu vidéo.
Ainsi Electronic Arts le leader du marché, pourtant en difficulté sur ses segments traditionnels, vient d'acquérir PlayFish pour une somme de 400 millions de dollars, compte tenu des Earn outs.
Or les Social games de Zynga, Playfish etc... sont devenus d'importants diffuseurs de publicité dites advergaming et vendent aussi des biens virtuels.
La stratégie marketing des marques sur les réseaux sociaux doit donc tenir compte de facteurs nouveaux, tels que le classement M.A.U. (Monthly Active Users) des principales applications de jeux, ainsi que de leurs positionnement.
(acheter de l'espace sur Mafia Wars ou FarmVille, tout un débat...)
Ou encore de la transformation de leurs marques et produits emblématiques en biens virtuels et de leur sociabilité, comme en témoigne l'exemple déjà cité des Chocolats Godiva.
A l'intersection de Facebook et de l'IPhone, de l'advergaming et des biens virtuels pourrait bien se trouver le sweetspot du marketing. C'est la conclusion logique que l'on peut tirer de la dernière conférence annuelle Mary Meeker, célèbre analyste des technologies pour Morgan Stanley:
Il y a donc du pain sur la planche pour les directeurs marketing qui souhaitent relever le défi des médias sociaux.
Mais peut-être est-ce plus fun?
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