samedi 21 novembre 2009

The Rise of the F Words, Feeds, Fans, Friends & Followers,

Quand le E-Marketing devient social, les règles changent, apprenez donc les mots en "F"!

Le Social Marketing pourrait tout aussi bien se nommer le F-Marketing.

En 2010 la plupart de marques disposeront d'une présence sur les réseaux sociaux ou seront sur le point de le faire.
L'audience des réseaux et des sites communautaires leur permettra d'atteindre plus de 70% des internautes mondiaux, (projection à partir d'Alexa.com; sans compter YouTube, Flickr  et autres sites de partage)


 Le Social Marketing vu avec Wordle

Mais la présence des marques sur cs réseaux n'aura de sens qu'à condition d'apprendre les nouvelles règles du Social Marketing, la grammaire des mots en F, Feeds, Fans, FriendsFollowers et leurs composés.

Nombre d'entre-elles sont déjà bien connues. Ainsi rien ne sert à une marque de créer une Fan Page, si elle ne communique pas des informations et des offres exclusives à ses fans. Appelons cette diffusion d'un nouveau genre le "Fancasting".

Les relations très particulières qui rassemblent des marques et leurs Fans, sont très différentes de celles qui unissent des "Friends" au sens des réseaux sociaux. La plupart des gens ne veulent pas de relations d'amitié avec leurs marques favorites.

Ils veulent de l'expertise, des informations, des offres exclusives, une influence en retour sur les produits de la marque. Bref ils veulent une relation culturelle.

Au contraire les "Friends" forment des entités virales par excellence, avec une relation essentielle l'amitié.

En ce sens le Social Marketing a deux dimensions bien distinctes le "Fancasting" et le "Friendcasting".
Le premier est centré sur les marques, "Brandcentric" et le second dépend des relations entre amis, il est "Friendcentric"

Dans les deux cas le social marketing s'efforce par des moyens différents de développer l'image des marques et les offres de produits. Mais dans le "Fancasting" la marque est à l'origine du message et constitue l'un des deux pôles, les Fans étant le second.


Dans le "Friendcasting", la marque est le message ou plutôt la conversation. On sait que sur Twitter les marques sont le sujet de 20% des Tweets.
Twitter justement, à la différence de Facebook, crée une catégorie nouvelle les "Followers". Le nombre de "Followers" est différent de celui des "Friends". Ici les relations d'amitiés ne sont pas symétriques.
Suivre quelqu'un sur le réseau de micro-blogging est une démarche déclarative et non pas élective, comme pour un ami sur Facebook ou une connexion sur Linked'in.

La distinction est importante, les "Followers" de Twitter sont ils semblables aux "Fans" de Facebook?

Pas tout à fait! Les relations avec des "Followers" sont basées sur des "feeds" réguliers et comme l'on suit d'abord des individus, avant de suivre des marques, la dimension d'émotion voire de dévotion qui existe sur les Fan page est nettement moins présente sur Twitter.

La distinction subsiste sur Twitter entre le "Fancasting" et le "Friendcasting", mais par l'inter-médiation des "Followers", le passage de l'un à l'autre est beaucoup plus aisé. La pratique du RT (retweet) et la capacité d'organisation des #hashtags donne aux Followers une puissance d'expression unique.

La constitution d'un puissant Following est donc pour une marque un objectif majeur. Mais les "Followers" constituent des groupes virtuels par excellence. La qualité des "Feeds" qui les rassemble est essentielle, l'autorité et l'influence de la marque en dépendent.

Sur Twitter, les Followers sont les groupes qui cristallisent et diffusent le bouche à oreille, objectif du marketing social.
Sur Facebook, les réseaux d'amis génèrent des conversations. Ce mot est devenu  le sacré Graal  du Social Marketing . Les conversations donnent de l'ampleur au bouche à oreille et l'étoffe. Surtout les conversations sont des actes encore plus créatifs et sociaux que la propagation du bouche à oreille.

Plus incontrôlables aussi!

lundi 16 novembre 2009

Hey Brand Marketers, Do You Have a Good Gaming Strategy?

Les responsables marketing des grandes marques doivent-ils avoir une stratégie adaptée au segment des jeux?

C'est la question logique qui découle de la passion des applications de jeux qui saisit Facebook, ainsi que de l'explosion du marché des biens virtuels qui atteint aussi désormais l'IPhone et Twitter.


Classement des applications sur Facebook

Deux chiffres illustrent cette situation:
  • Les trois premiers éditeurs d'application sur Facebook, que sont, Zynga, Playfish et Rock You totalisent 285 millions d'utilisateurs actifs par mois.
  • Le marché des biens virtuels aux États-Unis atteint cette année 1,2 milliards de dollar
 Sur l'IPhone, les  éditeurs pourront désormais vendre des biens virtuels depuis les applications gratuites. Si l'on rappelle que les biens virtuels n'étaient pas commercialisables sur l'IPhone avant l'OS 3 et seulement à partir d'applications payantes, c'est une évolution spectaculaire qui est en cours sur le marché des jeux et des applications mobiles.

Ce marché va se monétiser désormais non seulement par la vente des applications, (à des prix très modestes) et par la publicité, mais aussi par la ventes de biens virtuels, dans les applications gratuites.
Il y a  donc un énorme potentiel de croissance pour les biens virtuels sur les trois ans qui viennent.

Quant à Facebook le succès impressionnant des éditeurs de Social games bouleverse tout le marché du jeu vidéo.
Ainsi Electronic Arts le leader du marché, pourtant en difficulté sur ses segments traditionnels, vient d'acquérir PlayFish pour une somme  de 400 millions de dollars, compte tenu des Earn outs.

Or les Social games de Zynga, Playfish etc... sont devenus d'importants diffuseurs de publicité dites advergaming et vendent aussi des biens virtuels.

La stratégie marketing des marques sur les réseaux sociaux doit donc tenir compte de facteurs nouveaux, tels que le classement M.A.U. (Monthly Active Users) des principales applications de jeux, ainsi que de leurs positionnement.


  (acheter de l'espace sur Mafia Wars ou FarmVille, tout un débat...)

Ou encore de la transformation de leurs marques et produits emblématiques en biens virtuels et de leur sociabilité, comme en témoigne l'exemple déjà cité des Chocolats Godiva.

A l'intersection de Facebook et de l'IPhone, de l'advergaming et des biens virtuels pourrait bien se trouver le sweetspot du marketing.  C'est la conclusion logique que l'on peut tirer de la dernière conférence annuelle Mary Meeker, célèbre analyste des technologies pour Morgan Stanley:





Il y a donc du pain sur la planche pour les directeurs marketing qui souhaitent relever le défi des médias sociaux.
Mais peut-être est-ce plus fun?


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