jeudi 8 octobre 2009

Did You Engage Vuitton Parading on Facebook?


Avez-vous remarqué le défilé de Vuitton sur Facebook?

Vuitton a eu une idée superbe!

Retransmettre son défilé sur Facebook. tandis que le défilé se déroulait "live" réservé aux stars et autres VIP, le défilé "social" était accessible aux fashionistas sur la fan page "The Art of Travel by Louis Vuitton" de Facebook.

Cette opération typique du Social Marketing permet de dégager de nouvelles tendances marketing:  "Live" versus "Social" voilà une nouvelle alternative.
Ou plutôt "Live" & "Social" qui pourrait vite se traduire par "Live" X "Social", la diffusion sur Facebook permettant d'échanger avec ses ami(es), et de démultiplier l'impact comme le montre les insights recueillis sur la Fan page.


Si dans le choix des médias c'est la télévision, le "broadcast" qui est perdant, on notera aussi que ni le site de Louis Vuitton, pourtant plus directement en lien avec les collections, ni YouTube, autre média possible pour retransmettre en vidéo n'ont été choisis.

En utilisant Facebook, Vuitton a choisi de donner la priorité à ses fans.  Si le site héberge la vidéo 24h après sa retransmission, la Fan page trouve une utilisation significative, elle accueille de l'évènementiel et permet aux fans de s'exprimer et de bénéficier d'une exclusivité.


Parmi les commentaires enthousiastes, voici les plus significatifs:
  •  L'idée: LV your idea exellent....."---------  "always love u louis vuitton........." -------"LV is the ultimate style statement"-------- "Can't wait to watch it. LV is the BEST!"-------- "welldone!!!!!! it was a nicely planned event!!!!"                                                                                                    
  • Le défilé: "j'ai vu des sacs très intéressant moi qui suis une fan de louis vuitton"--------  "L/V is awesome I love the tradition canvas , the best!"--------- "wasn't crazy about the clothing."--- "nice! but the bags are "really nice" :-)"--------- "The new line of bags are beautiful!"----- "In my opinion, epic fail: - Don't like the shoes (do I spy UGGS?! ) nor the furtails- Afro stuff capturing all the attention" "BRAVO Louis Vuitton...The show was butter/smooth...The colors were softly bright...The texture of the fabric was exquisite, especially in the lace-like shorts...I really liked the unique look...The furry shoes in assorted colors were outstanding...All the glimmer, colors, and uniqueness; deserves a real stand up ovation...YOU ARE THE BEST.."-----------"love it.... it gives me enough confidence..........."--------- "Awesome!! beautiful!!!"-------- "Amazing show as usual..am so loving the bright color on the bags..nice ^_^"-------"awesome colors, style and accessories are amazing!! luv luv luv"--------"mad shoes ...love it and the new reinvention of the kitty heel ...love it"

6500 feedbacks très positifs obtenus en 3 jours et une forte croissance de la page puisque The Art of Travel by Louis Vuitton est passée en quelques semaines de 640 000 fans à 729 000 fans, en attendant la démultiplication par les commentaires sur les murs personnels.

Louis Vuitton a réalisé une très bonne opération et mis en évidence l'attrait de  sa nouvelle collection d'accessoires, particulièrement les sacs.  Surtout Vuitton a été précurseur sur Facebook et a montré la voie (avec élégance).


Si vous l'avez raté le défilé reste accessible sur le site de Louis Vuitton

mercredi 7 octobre 2009

How Do You "Metric" Word of Mouth? The Twitalyzer case


Comment mesurer le bouche à oreille?
L'exemple Twitalyzer!

Tandis que de plus en plus de marques cherchent à trouver une présence sur les réseaux sociaux, il y a une difficulté intrinsèque à mesurer le Retour sur Investissement (R.O.I) obtenu par le marketing sur les réseaux sociaux.

En tout cas dès qu'il s'agit de mesurer plus que la performance de click through des publicités affichées sur Facebook, par exemple en mesurant l'impact d'une Fan page, d'un compte Twitter ou encore du bouche à oreille naturel, les "métriques" restent à définir.

Et d'abord faut-il mesurer le bouche à oreilles?

Elaine Gantz Wright dont le blog est particulièrement consacré aux activités de fund raising sur les réseaux sociaux et l'utilisation de ceux-ci pour transformer la société, vient de publier un intéressant post à ce sujet, "The ROI that would be King" qui élégamment se traduit en Français par Le R.O.I qui serait Roi.

Elle mentionne une réflexion d'un journaliste spécialiste des nouveaux média, Clay Shirky qui s'applique parfaitement à la problématique du marketing dans les réseaux sociaux

“A revolution does not happen when a society adopts new tools. It happens when a society adopts new behaviors.” 
 "Une révolution ne survient pas lorsqu'une société se dote de nouveaux outils, mais lorsqu'elle adopte de nouveaux comportements."

Elaine Ganz Wright  ajoute,

"And I think that quote sums up the core conundrum. At the end of the day, social media is really not “a program” at all. It is a fundamental shift in the way customers, donors, constituents, and employees consume and produce information. It’s behavior—a change in the way we are in the world."

"Je crois que cette citation résume l'essentiel de la problématique. au bout du compte, les médias sociaux ne sont pas des programmes (logiciels). ils représentent un basculement dans la façon dont les consommateurs, les donateurs,  les électeurs et les employés consomment et produisent de l'information. C'est une affaire de comportement, un changement dans la façon dont nous sommes le monde!"


Or on ne peut mesurer l'effet du marketing dans les réseaux sociaux comme on le fait des campagnes de bannières sur Internet ou l'achat de mots clés via Google.
Ce n'est pas de ROI qu'il faut parler pour juger de l'impact des conversations sur les marques, des Fan's pages des blogs ou du bouche à oreille en général, tous ces outils ou situations qui permettent que se produise un "engagement" autour des marques, terme que l'on peut traduire par "implication"

Elaine Ganz Wright parle donc de remplacer le R.O.I par le R.O.E (Return on Engagement).

Encore faut-il le mesurer!
C'est ici qu'intervient Twitalyzer qui analyse l'impact des comptes personnels ou de marques sur Twitter.

L'originalité de Twitalyzer vient de  l'élaboration de plusieurs métriques différentes pour mesurer l'impact d'un compte sur  le réseau de micro-blogging, et non de la seule prise en compte de la popularité, (le nombre de followers).

Quels sont ces critères?

  • La portée, soit votre nombre de "followers".
  • L'autorité, soit le nombre de fois que vous êtes "retweeté"par les autres (RT).
  • La générosité, soit le nombre de fois que vous "retweeter" (RT) les autres.
  • La vélocité, le nombre de tweets que vous publiez sur une période de 7 jours.
  • Le poids "clout", soit le nombre de fois où votre compte est référencé par les autres.
  • Le ratio "signal / bruit" qui mesure le nombre de tweets qui incluent des Url, des #tags, des RT et des @, c'est à dire tous les tweets qui créent de la socialisation et de l'information par rapport à ceux qui ne sont qu'anecdotes.
  • L'Influence enfin, qui pondère les différentes mesures précitées.
Twitalyzer a donc élaboré des métriques nouvelles adaptées à la présence sur Twitter. Certes elles ne mesurent que l'impact de votre compte et non le "bouche à oreille libre" qui cite une marque ou une personne indépendamment de son compte.

Mais au moins ces mesures vont au-delà de la course au nombre de "followers" et fait la part des tweets "influents" et de ceux qui sont purement anecdotiques.

Prenons le cas des deux marques Starbucks et Coca-Cola qui ont le mieux pris le tournant des réseaux sociaux et disposent des fan's pages de marques les plus importantes sur Facebook avec respectivement 3,850 000 fans et 3,706 000 fans (sept 09.

Starbucks devance à nouveau CocaCola sur Twitter!
Voici les tableaux de score élaborés par Twitalyzer:


Starbucks dispose d'une influence qualifiée de "profonde" et d'un très haut niveau de rapport signal bruit, donc en quelque sorte de qualité de ses tweets, ce que montre aussi son poids (clout) qui est maximum.


CocaCola s'en sort pas mal non plus quant au rapport signal bruit, mais,



Son autorité est beaucoup plus faible. Il est aussi moins généreux que Starbucks, c'est à dire  moins actif en retweet (RT) des autres comptes. CocaCola plus égocentrique que Starbucks?

Au total l'influence de CocaCola est négligeable par rapport à celle de Starbucks sur Twitter avec un rapport de 1 à 6.

Faut-il penser que le public de Twitter est-il plus éloigné de CocaCola que celui de Facebook, où la boisson noire a-t-elle tout simplement un manque de savoir-faire en 140 caractères?

mardi 6 octobre 2009

Just Dropped In To Check What Condition My Reputation Was In...

Je suis juste venu vérifier quelle est ma réputation sur Internet!
C'est dorénavant le problème croissant des marques.

Avec 20% des tweets qui mentionnent des marques. Des dizaines de millions d'adhérents aux fans pages de marques sur Facebook, des centaines de milliers  d'internautes se répandant en avis dans les forums des sites d'E-Commerce, plus de 40 000 nouveaux blogs créés par jour et des millions d'e-mail en circulation, le problème est immense.

Le bouche à oreille a changé de nature.


Longtemps cantonné aux cours d'écoles, aux discussions autour de la machine à café et aux échanges d'infos entre mères de familles, Internet et particulièrement les médias sociaux l'ont transformé en milliers de conversation simultanées et de plus en plus interconnectées.

Comment les marques peuvent-elles se  faire une pige en temps réel?
Selon The B.I.A. Kelsey Group, une société de consulting, les dépenses d'ERPM (Email, Reputation and Presence Management) atteindront $3.1 milliards d'ici 2013.

Le bouche à oreille est le sacré Graal de toute stratégie marketing. Or tout un arc en ciel de médias sur Internet, offre désormais une fenêtre sur l'univers jusque là obscur du bouche à oreilles.

C'est donc une activité, des métiers et des solutions technologiques qui naissent, la gestion de la réputation des marques sur Internet, un peu comme le S.E.O (Search Enginee Optimisation) est devenu un secteur d'activité majeur pour les marques.



Parmi les solutions existantes citons BrandsEye  qui affirme être le seul outil,

 ".....that comprehensively tracks every online mention of your brand, while having the capability to generate a precise score that accurately reflects the state of your online reputation."

".....qui repère chaque mention online de votre marque tout en ayant lan caapcité de générer un score  qui reflète de façon précise l'état de votre réputation online"

Toutefois si BrandsEye présente une série de fonctions impressionnantes, censées permettre:
  • d'écouter la "discussion globale" concernant une marque,
  • d'offrir la possibilité d'intervenir dans  cette conversation,
  • de réagir aussi vite que possible si une "crise" survient,
  • de créer des rapports quantifiés avec des tendances émergentes
  • de surveiller la concurrence.
Il s'agit d'un ORM (Online Reputation Management) défensif qui donne le sentiment d'être orienté vers la gestion de crise. De surcroit nombre de marques craignent beaucoup l'atteinte à leur image sur Internet.

Il en résulte une approche frileuse du bouche à oreille sur Internet. Des centaines de milliers de discussions se développent sur les marques et forment une conversation globale qui est en train de devenir la clef d'entrée d'un E-marketing réussi.

Cette conversation est-elle vouée à rester hors de portée des responsables marketing?

Selon Matt Booth, (senior vice president and program director), à BIA/Kelsey.

"There are too many disparate conversations going on through social networks, user reviews, message boards and online affinity groups for a small business to find let alone track manually......The market has developed in such a way that ERPM (Email, Reputation and Presence Management) is basically a white space that capital and technology will rush to fill." "

"Il y a trop de conversations disparates qui ont lieu sur les réseaux sociaux, les forums, les message boards et tous les groupes d'affinités...... Le marché s'est développé d'une façon telle qu'un espace vierge est disponible. le capital et la technologie vont l'occuper.)" 

Beaucoup de doigté est nécessaire!
Comment prend t-on la parole dans les multiples flux de bouche à oreilles?

C'est la question qui ouvre l'accès aux $3.1 milliards d'ici 2013!

lundi 5 octobre 2009

RackUp the Shopping Game You Can't Lose!


RackUp le jeu de shopping où vous êtes sûr de gagner!

Le Social Commerce multiplie en permanence l'invention des nouvelles formes de commerce électronique et des business modèles. Il y aura  des gagnants et des perdants!

Il est dur de dire si RackUp une nouvelle start-up présentée au salon TechCrunch réussira à s'imposer. Mais elle a plus d'un mérite:

RackUp renouvelle les ventes aux enchères. RackUp est fun ce qui en matière de shopping n'est pas une mince qualité. Et surtout RackUp vous assure de gagner!

Comment fonctionne RackUp? Ce n'est pas simple à expliquer tant que vous ne l'avez pas expérimenté et je vous conseille vivement la demo vidéo, mais les principes sont les suivants:

  1. RackUp est un système de vente aux enchères de Gifts Cards, des chèques cadeaux, avec un attirant portefeuille qui va entre autres  d'American Airlines à Travelocity Hotel en passant par les restaurants Legal Sea Foods ou des marques comme Calloway Golf ou les bijoutiers MocaShop.                                                                                       
  2. RackUp ouvre des chambres d'enchères qui rassemblent tous ceux qui veulent acheter un chèque cadeau pour une marque donnée.                                                                                                             
  3. Chaque enchère est très rapide et dure 60 secondes. Une enchère a lieu toutes les deux minutes. Donc pas de longues périodes d'attente.                                                                                                  
  4. Au top départ, chacun peut acquérir un chèque cadeau, mais seul le premier le paye à son prix initial, les suivants ont un prix majorés de 10 cents chacun en augmentant, de telle sorte que le 10éme à cliquer paiera 51$, un chèque de 50$.                                                                                  
  5. Toutefois au fur et à mesure des achats, chaque enchérisseur progresse sur une échelle qui lui apporte de 3% à 100% de valeur complémentaire sur son chèque cadeau.                                             
  6. La progression se poursuit jusqu'à la fin des 60 secondes. Si vous atteignez les 100% avant la fin des 60 secondes et que se produit une enchère marginale, votre enchère est annulée. Vous n'avez rien perdu car vous pouvez recommencer, en payant un peu plus cher votre chèque,  pour lequel vous êtres toutefois assuré d'une réduction de 3%.

Dans l'exemple proposé par RackUp, l'achat d'un chèque cadeau American Airlines de 50$ au prix de 51,20$ permet d'obtenir un chèque de 76,8$. Belle opération!



RackUp se situe donc au confluent des ventes aux enchères, qu' EBay a rendu mondialement populaires, du jeu "casual" qui est un succès phénoménal auprès du public féminin et du phénomène social des Gift Cards.

En renforçant l'aspect social par la compétition des joueurs, RackUp est assez malin. La compétition à la fois oppose les joueurs, mais les renforcent aussi, en augmentant les bonus.

Le système de bonus, liés à l'achat groupé ou social, commence à apparaître de plus en plus souvent dans les nouveaux modèles économiques.
Dans ces périodes économiques difficiles, les bonus à la façon de RackUp sont une forme évoluée de discount et vont se développer.

En attendant, est-ce quelqu'un doit prendre un vol American Airlines?

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