jeudi 1 octobre 2009

What's in a (Google) Wave for Social Commerce?


Qu'est-ce que les "vagues" de Google apportent au Social Commerce?

L'arrivée très impétueuse de Google Wave hier, 100 000 invités pouvant à leur tour inviter 5 personnes chacun, annonce une marée de forte amplitude sur le Web 2.0.


Dans les termes même de Google:

"What is a wave?

A wave is equal parts conversation and document. People can communicate and work together with richly formatted text, photos, videos, maps, and more.


A wave is shared. Any participant can reply anywhere in the message, edit the content and add participants at any point in the process. Then playback lets anyone rewind the wave to see who said what and when.

A wave is live. With live transmission as you type, participants on a wave can have faster conversations, see edits and interact with extensions in real-time."

"Qu'est qu'une Wave?

Une Wave est à la fois une conversation et un document. Elle permet aussi bine de ommuniquer que de travailler en commun autour de documents enrichis, de photos, de vidéos, de cartes, etc...


Une Wave est partagée. Tous les participants peuvent se répondre, de n'importe quelle partie d'un message, en éditer le contenu ou encore ajouter des participants à tout moment. Puis "re-jouer" la vague pour voir qui à ajouter quoi et quand.

Une Wave est live. Aussi les participants peuvent communiquer entre-eux plus vite, interagir entre-eux et même avec des extensions en temps-réel."





Qu'est-ce que cela permet et en quoi Wave  peut bouleverser le E-commerce?

L'idée centrale ici est celle de conversation! Le E-Commerce traditionnel présente des produits, diffuse de l'information et s'efforce d'orienter les clients au plus vite au bout d'un "funnel" qui veut diminuer le nombre de clicks avant de concrétiser la vente.

Mais le commerce social qui se développe, donne la parole aux consommateurs qui qualifient les produits, font part de leur expérience et s'informent entre eux.

pour les sites marchands et les marques, il s'agit d'impliquer les consommateurs plus que de les persuader directement..
C'est la conversation globale autour d'une marque, d'un produit ou d'un service qui constitue le funnel (l'entonnoir de vente).

Mais jusqu'à présent, cette conversation est mal structurée, sa persistance est limitée, les consommateurs ne sont pas vraiment ne discussions entre eux. ils lisent de informations publiés par d'autres consommateurs, qu'ils ne connaissent pas.
Au mieux on atteint le niveau d'un forum et le funnel est désorganisé!

Le seul cadre où une discussion peut s'engager entre personnes qui sont en relation, c'est dans un réseau social.

C'est ici que peut déferler la Vague Google.
En organisant des conversations sous la forme d'un document (Wave) qui inclut à son tour d'autres documents publiés ailleurs (Blog, autres sites, forums, mails, réseau social,  site de photos ou de vidéos SMS....) Wave organise et centralise les conversations.

Discuter d'un hôtel, d'un Netbook, d'un landau, d'un film ou d'une cure amaigrissante peut prendre une forme nouvelle où les consommateurs seront investis d'une partie du pouvoir aujourd'hui dévolu aux marques et au marchands, mais pour mieux vendre.


Wave est potentiellement l'outil surpuissant du commerce social, qui peut même dépasser Facebook ou Twitter sur ce terrain. les réseaux pouvant perdre leurs monopoles sur les conversations, et celle-ci franchir les murs fermés de chaque site.


Sacré défi! Ride the Wave!

mercredi 30 septembre 2009

TwitPay, The Sweet Tweet of Money

TwitPay et le doux murmure de l'argent.....

Qui dit réseau social dit (ou dira) Social Commerce, parce que conversation et commerce sont deux termes liés, même s'il existe des types de commerce très différents.

Twitter, plateforme de conversation par excellence, peut-il devenir une plateforme de commerce?

C'est le pari de TwitPay, lancé en novembre 2008 comme solution de paiement entre utilisateurs de Twitter.

Twitpay se présente donc comme un moyen de transférer des sommes d'argent d'un utilisateur à un autre.
  La force de Twitpay, c'est la simplicité. vous n'avez besoin que d'un compte Twitter et......... d'un compte PayPal, car deuxième atout TwitPay fonctionne avec PayPal et bénéficie donc de sa base d'utilisateur,  de sa sécurité et de sa crédibilité.





Ensuite pour effectuer un paiement il suffit tout simplement d'envoyer un Tweet.



Pourtant TwitPay n'affiche pas une croissance affolante et ne semble avoir qu'un peu plus de 5100 followers, (il faut absolument suivre TwitPay pour avoir un compte.)

La raison essentielle est que TwitPay ne peut actuellement servir qu'à d'hypothétiques transactions entre utilisateurs de Twitter, car il n'y a pas d'offre marchande organisée sur Twitter actuellement. Aussi votre compte risque de ressembler à:


Pourtant prenons le pari que le commerce se développera sur Twitter et que TwitPay, qui ne prélève en sus de la commission de PayPal que 5 cents (1 nickel) sur les transactions d'au moins 1$, trouvera sa place s'il se maintient jusque là.

En attendant voici le "tweetflow" de Twitpay à l'instant où j'écris ces lignes.

mardi 29 septembre 2009

Have you Read Half a Million Tweets?

Avez-vous lu un demi million de Tweets?

Non sans doute. Même au plus fort de #Iranelection, je lisais environ 200 tweets par jour soit un trend annuel de 72000 tweets.

Mais Jim Jansen, professseur associé de technologie au College of Information Sciences and Technology (IST) at Penn State, l'a fait!!
Aidé toutefois d'une petite équipe de deux étudiants et d'Abdur Chowdhury, Chief scientist de Twitter , Jim Jansen a examiné, oui, 500 000 tweets pour étudier la présence des marques sur Twitter.

Au croisement du marketing, de la sociologie et de la technologie, le Social Commerce devient un sujet "red hot" de recherches et de business

Les résultats de leurs travaux ont été publié sur "the Journal of the American Society for Information Sciences and Technology".

Confirmant mon post "The Twitter Paradox " , les marques sont fréquemment citées sur Twitter.
20% des tweets concernent ou mentionnent des marques, ce qui fait de Twitter la plateforme du bouche à oreille par excellence.


En considérant qu'il y a 6 millions d'utilisateurs quotidiens sur Twitter et que chacun tweet environ deux fois par jour, cela fait 2,4 millions de tweets concernant des marques.


Jansen ajoute:
"It may be right up there with e-mail in terms of its communication impact,"
"L'impact de Twitter en terme de communication va vite être semblable au mail."

"Businesses use micro-communication for brand awareness, brand knowledge and customer relationship. Personal use is all over the board. A lot of the brand comments were positive. There are some good products out there, or at least products that people are happy with."

 "Les entreprises utilisent Twitter pour développer la notoriété des marques, diffuser de la connaissance et construire des relations avec leurs clients. Mais les utilisateurs parlent des marques en permanence. Nombre de tweets sur des marques sont positifs. de nombreux produits sont considérés comme bons, ou du moins les tweeters en sont contents."




Quand on sait qu'un des freins les plus importants à l'utilisation des réseaux sociaux par les marques, est la crainte du "bad rap", il est permis de penser que l'adoption des réseaux sociaux comme outils de communication par les marques est proche et inévitable.

En effet, les résultats de l'analyse de l'équipe de Jansen sont parlants ou plutôt "tweetants" et se répartissent ainsi:
  • Très positif (aucune critique, recommandation d'achat).....................29,8%
  • Positif (les termes positifs, l'emportent de loin sur la critique)..........30,8%
  • Équilibré (Médiocrement positif ou équilibrés).................................12,0%
  • Négatif (Globalement négatif ou exprimant une déception)..............15,7%
  • Totalement négatif (pas un mot de positif, déconseille....)...................6,5%
  • Neutres (n'expriment pas d'avis, posent des questions)........................5,2%
Rassurant donc pour les marques, car les tweets négatifs ne concernent que 22,2% du total.

Mais à la différence des stratégies marketing basées sur l'achat de mots clés, ou la diffusion de mails, le social marketing sur les réseaux se fonde sur la création de conversations, le propre du bouche à oreille.

Challenge pour tous ceux qui pensent que ce n'est qu'une question de budget et se risqueraient à spammer les réseaux, le bouche à oreille  fonctionne selon un système de relations que Jansen présente ci-dessus.

La publication d'un tweet affecte en bien ou en mal l'image d'une marque et améliore marginalement sa notoriété.
Puis sa diffusion parmi des followers et d'éventuels Retweet renforcent la confiance et la satisfaction  et génère un phénomène d'attachement ou de consolidation, qui se traduit hors de Twitter par des achats immédiatement ou à l'avenir.


lundi 28 septembre 2009

TwitJobs Gets the Work Done!

TwitJobs, et t'auras du boulot....!

Allez voir l'APEC, le Pôle Emploi, n'importe quel cabinet de chasseur de têtes ou d'outplacement et ils vous diront, pour trouver un emploi, rien de tel que d'activer son réseau, y compris sur Internet.

A l'ère des réseaux sociaux, cela semble couler de source et pourtant ce n'est pas si simple. Un réseau de plusieurs centaines d'amis sur Facebook ne signifie pas même un dixième de votre nombre d'amis en offres d'emploi.

Plusieurs centaines de connections sur Linked'in non plus. Surtout pour les Européens car les offres de jobs qui y circulent se trouvent souvent aux Etats-Unis.
Mais même aux États-Unis comment assurer une bonne diffusion des offres d'emploi sur Internet, si les sites du Web 2.0 deviennent les principales destinations des internautes?


 C'est ici qu'intervient TwitJobs, (mais au Royaume-uni seulement)

TwitJobs n'est en aucune façon une émanation de Twitter, même si son nom entretient une élégante confusion.
TwitJobs se contente de diffuser des offres d'emploi par le biais de Twitter, Facebook et d'autres réseaux sociaux comme Bebo, Posterous, FriendFeed, Linked'in et Tumbir.

Toutefois Twitter est la principale base d'abonnés de TwitJobs et c'est là qu'il a rencontré une impressionnante croissance.

Comment fonctionne TwitJobs, par exemple sur Twitter?
Les employeurs achètent la diffusion de leurs offres au tarif de £65 pour 10 diffusion d'un job  sur les 30 000 abonnés de TwitJobs ou £325 pour 5 offres d'emploi.

Bien sûr TwitJobs compte sur un bon niveau de RT (retweet), l'équivalent d'un Forward (FWD) sur un mail et donc sur une circulation sociale de ses offres d'emploi.

Parmi les emplois postés ce jour, 28 septembre (à titre d'exemple):
 
Account Director – Medical Communications – Berkshire Pharmaceutical/BiotechJob Type:Permanent
Salary:£45000 to £55000  per annum
A global healthcare communications agency, with a track record of consistent growth and fantastic results, is now looking for a ...

Creative Director
Area:Bristol, Cornwall, Devon, Dorset, Gloucestershire, Somerset, Wiltshire
Salary:£50000 to £70000  per annum Negotiable On Experience
This is the chance for a Creative Director who has worked in London to move to ...

Design Director
This leading brand and design consultancy works with clients across the UK to deliver integrated design/branding solutions. They pride themselves on delivering across-the-board solutions, be that insight underpinning brand identity and design ...

Marketing Assistant - Birmingham
An excellent opportunity to join the small marketing department of this niche Midlands based law firm. Working closely with the Marketing Manager, this role will provide broad marketing support, ensuring that all ...





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