Le Social Marketing pourrait tout aussi bien se nommer le F-Marketing.
En 2010 la plupart de marques disposeront d'une présence sur les réseaux sociaux ou seront sur le point de le faire.
L'audience des réseaux et des sites communautaires leur permettra d'atteindre plus de 70% des internautes mondiaux, (projection à partir d'Alexa.com; sans compter YouTube, Flickr et autres sites de partage)
Le Social Marketing vu avec Wordle
Mais la présence des marques sur cs réseaux n'aura de sens qu'à condition d'apprendre les nouvelles règles du Social Marketing, la grammaire des mots en F, Feeds, Fans, Friends , Followers et leurs composés.
Nombre d'entre-elles sont déjà bien connues. Ainsi rien ne sert à une marque de créer une Fan Page, si elle ne communique pas des informations et des offres exclusives à ses fans. Appelons cette diffusion d'un nouveau genre le "Fancasting".
Les relations très particulières qui rassemblent des marques et leurs Fans, sont très différentes de celles qui unissent des "Friends" au sens des réseaux sociaux. La plupart des gens ne veulent pas de relations d'amitié avec leurs marques favorites.
Ils veulent de l'expertise, des informations, des offres exclusives, une influence en retour sur les produits de la marque. Bref ils veulent une relation culturelle.
Au contraire les "Friends" forment des entités virales par excellence, avec une relation essentielle l'amitié.
En ce sens le Social Marketing a deux dimensions bien distinctes le "Fancasting" et le "Friendcasting".
Le premier est centré sur les marques, "Brandcentric" et le second dépend des relations entre amis, il est "Friendcentric"
Dans les deux cas le social marketing s'efforce par des moyens différents de développer l'image des marques et les offres de produits. Mais dans le "Fancasting" la marque est à l'origine du message et constitue l'un des deux pôles, les Fans étant le second.
Dans le "Friendcasting", la marque est le message ou plutôt la conversation. On sait que sur Twitter les marques sont le sujet de 20% des Tweets.
Twitter justement, à la différence de Facebook, crée une catégorie nouvelle les "Followers". Le nombre de "Followers" est différent de celui des "Friends". Ici les relations d'amitiés ne sont pas symétriques.
Suivre quelqu'un sur le réseau de micro-blogging est une démarche déclarative et non pas élective, comme pour un ami sur Facebook ou une connexion sur Linked'in.
La distinction est importante, les "Followers" de Twitter sont ils semblables aux "Fans" de Facebook?
Pas tout à fait! Les relations avec des "Followers" sont basées sur des "feeds" réguliers et comme l'on suit d'abord des individus, avant de suivre des marques, la dimension d'émotion voire de dévotion qui existe sur les Fan page est nettement moins présente sur Twitter.
La distinction subsiste sur Twitter entre le "Fancasting" et le "Friendcasting", mais par l'inter-médiation des "Followers", le passage de l'un à l'autre est beaucoup plus aisé. La pratique du RT (retweet) et la capacité d'organisation des #hashtags donne aux Followers une puissance d'expression unique.
La constitution d'un puissant Following est donc pour une marque un objectif majeur. Mais les "Followers" constituent des groupes virtuels par excellence. La qualité des "Feeds" qui les rassemble est essentielle, l'autorité et l'influence de la marque en dépendent.
Sur Twitter, les Followers sont les groupes qui cristallisent et diffusent le bouche à oreille, objectif du marketing social.
Sur Facebook, les réseaux d'amis génèrent des conversations. Ce mot est devenu le sacré Graal du Social Marketing . Les conversations donnent de l'ampleur au bouche à oreille et l'étoffe. Surtout les conversations sont des actes encore plus créatifs et sociaux que la propagation du bouche à oreille.
Plus incontrôlables aussi!
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